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Développement de l’industrie culturelle en Côte d’Ivoire: Patrick Achi présente la recette du gouvernement

Le Premier ministre Patrick Achi, accompagné d’une forte délégation de membres du gouvernement, s’est rendu dans la nuit de samedi sur le site l’Institut national de la jeunesse et des sports (Injs) à Marcory, pour suivre le dernier spectacle géant à Abidjan, dans le cadre la programmation artistique du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua).

Il a mis cette occasion à profit pour donner une idée claire de sa vision de l’industrie culturelle en Côte d’Ivoire. Il a dit « l’engagement » du gouvernement ivoirien à mettre tout en œuvre pour que « la culture et les industries créatives soient demain un acteur stratégique sur le plan économique, créant des dizaines de milliers d’emplois ».

L’objectif est de parler désormais de séries télévisées, rythmes musicaux, de parures de couturiers ou de talents culinaires à l’Ivoirienne, pour que ces expressions créatives traversent les frontières.

Aussi la formation, selon lui, demeure la base et l’adaptation en permanence aux nouveaux métiers, avec insistance sur le numérique, considéré comme une « vraie révolution » dans le quotidien des populations, et encore plus dans les champs de l’expression artistique. Et de souligner : « Sans maîtrise parfaite du monde et des outils digitaux, on ne peut rester compétitif aujourd’hui dans la culture ».

Cette vision passera nécessairement par la restructuration de ces industries afin qu’elles se développent pour rayonner sur toute l’Afrique. La rencontre des différents acteurs culturels depuis 2021, à la Primature au Plateau, pour trouver des meilleurs axes stratégiques pour le développement des industries, s’inscrit alors dans cette dynamique.

Dans l’implémentation de cette vision, Patrick Achi souhaite la multiplication de rendez-vous culturels d’excellence du genre Femua. La Côte d’Ivoire n’est-elle pas d’ailleurs cette terre de culture plurielle et inspirante qui permet à l’artiste d’être « un inventeur d’âmes », dit-il, citant le poète Aimé Césaire.

Il a, pour ce faire, invité les jeunes à avoir confiance au potentiel national et au « patrimoine culturel unique » dont la Côte d’Ivoire est dépositaire. Et à s’inspirer de l’exemple des Magiciens pour que puissent se développer en Côte d’Ivoire d’autres carrefours culturels du genre Femua. « Tout est possible pour ceux qui rêvent et travaillent en grand », leur a-t-il lancé.

Ces Gaous, il n’a pas manqué de les féliciter. Traoré Salif dit A’Salfo, commissaire général et ses vice-commissaires (Manadja, Goudé et Tino) pour leur sens élevé du devoir.

Selon le chef du gouvernement, leur initiative est « devenue un carrefour culturel et humain historique ». Bien plus, grâce à leur travail collectif, le Femua est devenu au fil des ans « le rendez-vous incontournable de la musique africaine, dans toute sa diversité ». Car selon lui, leur festival « a gagné en maturité ». Ainsi donc, leur expérience doit faire école. D’où l’appel à d’autres acteurs à leur emboîter le pas.

Patrick Achi s’est alors réjoui d’être le parrain de cette 14e édition qui promeut la jeunesse en Côte d’Ivoire et sur le continent, ainsi que l’entrepreneuriat et l’employabilité pour cette frange de la population. Le chef du responsable du gouvernement ivoirien, devant ces jeunes massés sur le site de l’Injs, a promis de « tout faire » pour leur donner l’envie d’être entreprenants et novateurs.

Source: FRATMAT.INFO

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